Saido avait laissé Mike dans l'un de ses meilleurs laboratoires. Certes, il n'était pas ici pour se faire poser un implant mais la technologie de reconstruction cellulaire pouvait être utile dans bien des domaines. Même pour les soins mineurs. On mit donc plusieurs gardes à la porte du médecin, et la surveillance doublé à l'étage.

Lui avait à faire aujourd'hui. Surtout obtenir le rapport d'un certain scientifique qui ne semblait pas très assidus dans son travail. Il était difficile d'obtenir les résultats des recherches car l'homme qui en était responsable ne semblait pas aimer la paperasse. Et chaque fois qu'un supérieur allait lui expliquer les bienfaits des rapports, on l'envoyait boulé bien loin. Certes, Sawyer était un élément clé, il pouvait s'en permettre mais s'était un problème en soit. Saido avait surtout besoin de savoir si les implants étaient fonctionnels.

Malgré son état de santé, il traversa les couloirs jusqu'au plus bas niveau de ses laboratoires. Les lumières sur ce fond blanc était dérangeant pour ses implants oculaires qui le faisaient bien souffrir. Il devrait être au repos aujourd'hui, les yeux fermés et au lieu de cela, il allait allé engueuler un scientifique incapable de remplir des bouts de papier.

Saido passa la porte du labo de Sawyer, prit d'un puissant frisson. La migraine présente lui donnait des frissons et des maux de cœur. Sans se plaindre, il se redressa, il n'aimait pas paraître faible et peu importait son mal.

- Alors monsieur Filigane? Il me semble que vous ne donnez pas beaucoup de signe de vie. Un rapport sur vos recherches seraient trop difficile à remplir pour vous? Je vous pensais pourtant assez intelligent pour le faire.

La lumière de ce labo était en train de lui brûler la rétine, mais pas question de faire tamiser la lumière, cela aurait été signe de faiblesse. On chercha seulement à se déplacer dans un coin un peu plus à la pénombre. Le pire était qu'il aimerait bien pouvoir poser une main sur ses yeux, juste pour les frotter un peu. Esquivant quelques objets, et autres posés ici et là, Sawyer travaillait dans un vrai dépotoirs mais c'était aussi là, un compromis a devoir faire pour travailler avec un génie.

Pourriez-vous lui dire pour quelle raison il était venu dans ce laboratoire? Surtout pour endurer les bavardages incessant de Sawyer. Certes, ce dernier avait tamisé les lumières mais ça ne réglerait pas la migraine du blond qui sentait ses tempes presque a implosé sur place.

- Je n'ai cure de tes explications. Tu dois noter tout ce que tu fais. Tes plans doivent être retranscrit pour qu'on puisse suivre tes travaux. Je ne descendrai pas ici à chaque fois pour écouter tes paroles inutiles. T'a juste à la commandé ta pute et tu remplis une petite feuille de dépense que j'approuverais ensuite. J'vais pas appeler ton gigolo pour toi.

On se pencha sur les boîtes avant d'en sortir les implants. Le pire, il rêve de pouvoir l'analyser mais il savait pertinemment qu'il ne devait pas utiliser ses propres ordinateurs. Ce qui le rend encore plus de mauvaise humeur.

- Mes implants me conviennent parfaitement, alors la prochaine fois, ne vous mêlez pas de ma vie privée. Merci.

Changer ses implants seraient une opération risqué et il pourrait avoir bien des problèmes suite à ce changement. Et qui plus est, il ne faisait pas complètement confiance a Sawyer. Surtout pas pour mettre sa propre vie entre ses mains.

- J'ai besoin de savoir si les implants pour qu'une personne soit attiré vers l'autre est terminé? Le stade du prototype est-il terminé? Et les tests sur cobaye humain ont-ils été fait? C'est pour toute ses questions que tu vas commencé à remplir la petite paperasse. Que cela te plaise ou non.

Un énorme maux de cœur le prit suite à une série de frisson qui venait de lui traverser le corps. Stupide migraine qui devenait de pire en pire. Si cela continuait, il allait finir par rendre son petit déjeuner quelques part. Enfin, pour le moment on essai de réprimé le tout, mais son état n'était pas pour s'améliorer. Il avait de plus en plus de frisson et cette impression d'avoir froid était bien présent. Il était rare que ses migraines atteignent un tel stade. Enfin, l'un des effets de ne pas avoir notre petit Mike pour s'occuper de nous.

- Je veux un produit terminé et viable. Qui a aussi été testé. Tu devrais pourtant pas avoir de mal, toi qui cherche justement à te trouver un mec, essai tes implants sur un homme. Et surtout ne réplique pas.Je n'ai pas envie d'argumenter pour aujourd'hui.

Saido aurait certes besoin de l'analyser plus en profondeur. Qu'il fera à tête reposer, car là, il refusait lui-même d'utiliser ses implants pour en sortir le schéma. Sauf qu'encore là, il ne risquerait sûrement pas sa vie dans une opération. Si celle-ci tournait mal, il perdrait la vue et monsieur ne s'y risquerait pas. De toute manière, il n'était pas là pour tout ceci. Un plus gros problème persistait, soit que Sawyer remplisse ses fichus dossiers. Sauf que voilà, ce dernier s'élança dans plusieurs explications. La voix criarde du scientifique devenait agressante. Saido serra les dents, l'air qui deviendra encore plus sévère. Le sujet lui tenait particulièrement à cœur mais son cerveau avait du mal à rester concentré.

- FERMEZ LÀ!!! Je vous ai demandé de me mettre tout cela par écrit. Pas de m'en faire la description complète. Êtes-vous sourd???

L'énervement ne lui apporta rien de très bon et de plus belle, une fanfare de tambours s'abattait dans sa petite tête. Impossible cette fois de rester ferme et froid. Sa petite tête blonde tourna légèrement sur le côté. Son index viendra se poser sur sa tempe. Il se redressa la tête avant de se relâcher.

- Tu n'es plus ici à ton compte, et tu as des règles a suivre. Si vraiment tu es incapable de tout noter toi-même. On te fournira un adjoint qui fera le tout pour toi. Car là, moi je ne vais pas tout retenir.

Un petit peu de concentration, car il allait devoir faire ce pourquoi il était vraiment venu aujourd'hui. Il attrapa le deuxième implant. Non pas que le troisième ne soit pas intéressant, mais dans son cas... enfin pour... il ne devait pas s'intéresser à un seul modèle, mais le deuxième était ce pourquoi il était ici.

- Dommage pour le premier. J'aurais espéré de meilleurs résultats. Et surtout plus rapide. Car c'est ce produit qui va sûrement financer toute vos recherches. J'aurais préféré que tu portes plus attention à ce premier produit. Nous n'allons pas toujours te financer librement.

Enfin, le deuxième implant, il en jubilait intérieurement et cette fois, il attrapa la feuille des résultats des différents tests. Et même s'il souffrait, il s'efforça de les lire.

- Encore là, le produit n'est pas terminé. Pourquoi parler de l'implanter ailleurs. Tu as perdu du temps en prenant différentes voies. Et qui plus est, deux cobayes ont été testés. Ce qui est loin d'être suffisant pour exploiter complètement le produit. Fais le tester sur 10 groupes d'homme. Et pendant que nous y sommes, amuse-toi a le faire sur un couple de trois.

Pourquoi ne pas dépasser un peu la première demande, après tout, elle n'était pas pour lui. Mais vraiment pas. Pensa-t-il sarcastique.

- Le troisième est pour le moment, semble-t-il viable. Présente-le aux autres scientifiques pour qu'il puisse commencer à en faire une production de quelques appareils.

Saido posa la main sur le deuxième implant, il aura adoré que ce dernier ait mieux été testé, car il tenait trop a Mike pour lui mettre quelque chose qui n'aurait pas été au maximum testé avant. Il aimait bien trop son mec pour cela.

- Et sinon, tu fais souvent des cœurs artificiels?

Saido était un homme plus que minutieux, il ne laissait rien au hasard, et il n'était pas le genre a prendre des risques inutiles. Les implants pouvaient bien souvent se montrer capricieux sur certains cobayes, même s'il était bien conçu, il avait bien souvent des petits ajustements à faire. Sawyer avait ici les ressources et l'argent pour produire des produits de qualités. Ce qui était encore plus gagnant pour la compagnie qui verra leur implant augmenté en performance.

- Peut-être que oui, c'est amplement, mais nous ne prenons jamais de risque inutile. Là je vois un produit terminé dans les 70 % et dont les performances sont encore indéterminées sur certains types de porteur. Testez les, c'est tout ce que je vous demande. Il faut connaître le taux de rejet que l'implant pourrait encore avoir sur certains types d'ADN.

Les rejets étaient bien trop souvent la peur et les vices des implants cybernétiques. À une certaine époque, les gens refusaient même de se faire implanter, car les rejets étaient si nombreux. On avait stabilisé par la prise de drogue ou de synthèse, mais les produits étaient si dispendieux que le tout avait éclaté en guerre. Certes, de nos jours, tout ses problèmes étaient réglés, mais il avait encore prouvé et amené les preuves aux autorités que les implants qui sortaient étaient sans risque. Ce n'était pas des choses qui étaient prises à la légère. Avant de mettre sur le marché public, le produit devait passer par plusieurs phases. Cela Sawyer n'y était sûrement pas habitué, car le marché noir n'avait pas ce genre de petits problèmes. On avait des responsabilités en temps que grande compagnie et on devait assuré et surtout rassurer la population que le produit avait été maintes fois testé. Certes, cela augmentait les coûts de production.

- Heureux de voir que tu comprends, alors la prochaine fois, soit plus assidus dans ton travail, car là tu manques clairement de minutie. Je crains même devoir faire vérifier tout ton travail par un autre.

Ce qui serait sûrement fait avec la première version et la dernière qui était les mieux réussit. Enfin la première étant pour le marché noir, celle-ci pourrait s'y retrouver bien plus rapidement et être revendu à prix d'or. Certes, il avait ce petit tracas du sujet test qui devait encore s'en remettre, mais on verra bien sur d'autres porteurs.

Saido écouta pour le cœur, et se dit que finalement il aurait mieux fait de ne pas demander.

- Un autre de vos projets bâclés alors. C'est surprenant que les gens vous fassent encore confiance, mais je comprends mieux pourquoi les autorités vous recherchent. Les lois protègent les gens contre des scientifiques tel que vous qui essai de jouer au dieu. Tu ne fais pas attention, et tu mets la vie des autres en danger.

Oh, d'accord, le cœur artificiel était un vrai bijou, magnifique, la virtuose d'une carrière. Hélas, cela ne remplissait pas les normes demandées, et ce genre de cœur bionique était pour le moment interdit à la vente. Normal, l'implant était instable, avait besoin d'un produit de synthèse, donc contrevenait à des lois mises en vigueur depuis des années.

- Et je vous avertis, ici ce genre d'implant ne sera jamais toléré. N'en faite pas des essais, car si on vous voit en fabriquer ou autre, je ne vous protégerais pas.

Ne parlons pas plus amplement du cœur, Kane était après tout, un homme mort à ses yeux. Un microbe humain parmi tant d'autres.

Les petites spéculations comme quoi Sawyer aurait été le sauveur de Mike était donc véridiques. Lui n'avait pas su toute l'histoire, mais maintenant on venait presque de la lui livrer sans qu'il ait eu besoin de la demander. Pratique de faire sortir les gens de leur zone de confort. Sous la colère et l'agressivité, Sawyer venait de répondre à bon nombre de questions qu'il se posait. Cet homme connaissait donc tout de lui, enfin des éléments qui pourraient lui causer bien du tord.

- Oh! Est-ce que tu veux que je pleure? Certes, je l'ai peut-être tué, ou pas. Cela n'était qu'un simple petit accident, mais moi, je ne fais que vous prévenir des risques. Vos petites expériences illégales est ce qui vous a fait tomber comme Noumin. Tu n'as pas respecté les lois et ça a déplu aux gens. Et en plus, tu continues dans ce sens-là. Ah là là, les gens parfois, ça n'apprend jamais de leur erreur.

Qui était le plus vil serpent des deux?? Saido aurait pu se mettre en colère, mais non, car la vie de l'ancien Mike ne l'intéressait plus. Ce n'était qu'un corps qui était tombé de plusieurs étages. Qui avait eu le cœur transpercé, et même s'il était l'investigateur de tout ceci, qui pourrait en trouver les preuves?? Par contre, si Sawyer avait envie d'un combat, il avait trouvé son homme. Saido n'était pas du genre à s'avouer vaincu, et ce même si ce mec était plus grand que lui.

- Exactement, tu es maintenant un petit rat de laboratoire, un petit Noumin a qui j'ai encore offert le gîte et la richesse pour pouvoir s'amuser. Ne suis-je pas ton dieu? Je t'ai offert de bien jolis jouets, tu devrais m'en remercier.

Le blond sentait doucement sa migraine disparaître, preuve qu'il était en train de se détendre sous cette petite joute verbale qui l'amusait intérieurement. Il en jubilait de joie, en fait, il était plaisait de jouer à chat avec ce scientifique. Au final, il était loin de le détester, bien au contraire.

Oui? Sawyer allait dire quelque chose? On attend, a croire que ce mec venait d'avoir une déconnexion du cerveau. Le doigt en l'air pendant quelques secondes, on le pointait. Lui ne pouvait que le regarder avec un air qui se demandait ce qu'il se passait. Puis finalement, le scientifique alla se frapper la tempe. Sûrement l'implant qui a dû lui déconnecté les yeux. Enfin, revenons en à nos petits moutons. Sawyer lui parla avec beaucoup d'ingratitude. Dommage, ça aurait été bien amusant qu'il dise que oui.

- Oh, allons, tu vas me faire croire que tu adorais les douches froides, la nourriture fade, enfin remarque pas si fade car tu avais réanimer un bon cuistot. J'imagine que tu le remerciais physiquement. Je pense seulement que tu as beaucoup de chance de te retrouver ici. Tu vas pouvoir retrouver ton plein potentiel, sauf si monsieur a besoin qu'on le remercie? C'est pour ça que tu es tout outré depuis tout à l'heure? Car je t'ai pas dit merci??

Le blond s'approcha de notre ex-kouketsu pour lui faire face, le regard vert dans ceux rouge de notre Sawyer. S'amusant à le critiquer de plus en plus.

- Désolé, belle gueule, mais il se trouve que j'ai d'autres chats à fouetté, et que pour le moment, outre 3-4 trucs intéressant, tu vaux pas mieux que tout les autres hommes qui travaillent pour moi. À la différence que eux, il me demande pas des prostitués pour arriver à leur fin.

Avantage à tout ceci, le mal de tête de Saido commençait a disparaître.

- De un, je suis le leader, et de deux j'ai déjà tout l'argent qu'il me faut. Le seul fabricant? Ça viendra mais la concurrence ne fait jamais de mal, j'adore les détruire quand il essai de s'y mettre. Et toi, as-tu moindrement le droit de te croire supérieure? Ton génie est-il si merveilleux que tu le prétends. Car attends, le monde des implants à continuer de bien fonctionner, même si la petite poule aux œufs d'or n'était plus là. Le monde scientifique ne parle que de toi comme d'un vieux fantôme, qui sera bientôt oublier. Oh, certes, tu as des noumins qui ont été heureux de tes services. Mais maintenant, qu'est-ce que tu es? Outre, un rat parmi tout les autres? Comment vas-tu faire pour révolutionner ce monde?

On approcha doucement de l'oreille de Sawyer.

- N'as-tu pas envie qu'on te redonne un nom? Que les gens les plus hauts gradés de ce monde, te reconnaisse pour ce que tu es réellement?

Est-ce qu'on appellerait pas ça se prendre un vent? Voilà qu'on allait le jeter en dehors de la pièce, c'est qu'il se croit chez lui le petit Sawyer. Ce qui n'était pas plus mal qu'il prenne ainsi ses aises, cela démontrait un attrait certain pour ce lieu. Dommage seulement qu'il ne veuille pas l'écouter.

- Le mot impossible a été inventé pour les hommes faibles.

Saido ira posé la main sur la boite de l'implant des yeux. Il comptait bien le faire analyser, et voir si en effet, il pourrait toujours le faire remplacer par son propre implant.

- Au moins, tu as le sens du recyclage, même envers toi-même.

Un petit rire amusé, et le PDG se dirigea vers la porte, après tout, il avait dû déranger Sawyer en entrant ainsi à l'improviste.

- Ce soir, je te paie un homme, remerciement de m'avoir débarrasser de mon mal de tête. Ah et surtout, n'oublie pas de remplir des rapports. Sauf si tu as envie que je vienne te voir.

On prit garde où on mettait nos pieds en partant pour ne rien abîmer et il laissa son employé dans ses donnés. Après tout, lui-même n'appréciait pas les trop longues conversations, celle-ci avait duré le temps qu'elle soit plaisante.

- Je te laisse travailler, sinon tu risques de devenir d'un chiant.

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Le PDG s'en alla passant dans un autre secteur des labos pour remettre l'oeil à une nouvelle équipe. Pour l'étudier et voir si en effet la promesse du produit aller être remplit.

Suite à quoi, Saido rejoignit les secteurs ouverts au public, ou Mike devait se trouver et avoir reçu les soins. On entra donc dans la petite salle, glissant un regard à son majordome. On prit garde de bien refermer la porte derrière lui.

- J'espère que je ne t'ai pas trop manqué.

Saido s'approcha dangereusement de Mike. Il lui attrapa les poignets pour les écarter les bras violemment. Il les colla sur le matelas, tout en s'installant au-dessus de lui.

- En effet, pas si différent. J'en conviens.

Un sourire en coin, amusé mais au fond de son regard, il était toujours aussi amoureux, peut-être même un peu plus. En tout cas, il ne semblait plus du tout en colère. Ce qui n'était pas plus mal. Il se pencha pour venir embrasser les lèvres de Mike, chaste car il ne cherchait pas à le forcer. Enfin, plus qu'il ne le retenait déjà.

- Comment vas-tu ?? J'espère que tu n'hésites pas a dire au docteur si tu te sens mal. Je crois avoir forcer un peu la dose.

Vous ne rêvez pas, Saido venait de lui demander comment il allait, et ce sur le ton le plus gentil que Saido pouvait avoir. Ainsi, il démontra qu'il était inquiet sur la santé de Mike. Mais vu, la force dont il retenait le corps au lit, il n'avait pas encore pardonner qu'on se soit sauvé de lui. Et cette amertume ne risquait pas de partir avant un long moment.

- Dis-moi tout, Mike. M'en veux-tu réellement ?? Tu sais bien que je ne... enfin

Voilà, maintenant il démontrait un peu de regret sur les gestes qu'il avait porté.

Ainsi, Mike lui en voulait pour tout ce qu'il lui avait fait endurer. Peut-être l'avait-il mérité, mais en même temps, il n'avait pas fait outre ce qu'il aurait fait ordinaire. Sauf peut-être blesser un petit animal, mais ce n'était qu'une bête, rien de plus. Blesser Mike n'était pas nouveau. Il lui arrivait souvent de le frapper, alors pourquoi Mike lui en voulait-il? Surtout quand s'était la faute de ce dernier. S'être ainsi sauver de la suite, et qui plus est l'avoir entraîner nu dans les couloirs. Saido ne l'avait toujours pas digérer celle-là.

- Je vois... enfin, non pas vraiment. Je ne comprends pas pourquoi tu m'en veux. Je préfère même ne pas le savoir.

Saido n'aimait pas discuter de ce genre de chose, surtout quand les situations étaient aussi délicate.

- Je te préviens qu'une fois rentrer, tu retourneras dans la cage et que tu ne vas pas avoir la vie facile.

Il préférait voir Mike en cage, plutôt que de le voir se sauver comme il l'avait fait. On préférait être regarder avec de la colère ou de la peur, que de ne plus être vu.

- Tu sais bien que je te veux à mes côtés.

Une belle déclaration d'amour, oui, ça c'était le maximum qu'il pouvait démontrer et suite à ses beaux, sa bonne humeur avait complètement disparut pour qu'il reprenne son masque de froideur.

- Je dois retourner travailler. Toi, tu dois encore te reposer. Et dans le lit, fait demander qu'il soit approcher prêt d'une fenêtre et dors un peu.

Saido quitta le lit, dès une puce qui sauta de son chien, ce moment de révélation l'avait scié en deux. Le cœur plein de ressentiment, ou plutôt de bon sentiment. Enfin, le genre de truc qui vous donnait des pulsions et des petits gazouillis dans le fond des entrailles. De quoi le faire vomir sur place s'il continuait sur cette route. Pas que ce soit réellement des émotions désagréable, mais pour lui, oui cela en était. Il détestait depuis toujours les ressentir. Il en avait, et il devait bien vivre avec, même si cela lui donnait à la fois des nausées et du bonheur.

Et dire que Saido venait d'être le plus sympathique qui soit. Mike aurait juste pu se taire. Mais non, au lieu de cela, il exapéra Saido à un tel point qu'il fit demi-tour. Revenant devant le lit, son amour disparut de ses yeux. Ce qui n'était pas plus mal, car cela avait commencé a lui donner la nausée.

- Mike, vraiment, n'as-tu pas comprit, que ton corps a besoin d'être attacher ?? C'est ainsi qu'il est encore plus délicieux. Tu vas devoir t'y faire, que tu le veuilles ou non.

C'était pour Saido rien de plus qu'un jeu sadique, qui faisait partie de ce qu'il était réellement. Il avait toujours aimer attacher Mike. Peut-être a cause de cette peur insatiable de le voir s'en aller et disparaître. Et encore aujourd'hui, on le tourmentait avec ses paroles. Pas demain la veille qu'il arrêta d'emprisonner Mike.

- Et ne parle pas en mal de mon personnel, je ne te le permets pas. Tu es irrespectueux envers des hommes qui ont dû perdre une partie de leur salaire à cause de toi. Leur bonus s'est vu disparaître. Et toi, tu continues de menacer de t'éloigner. Mike tu es si égoiste. Pense un peu à eux.

En même temps, la faute n'était pas à Mike, c'était Saido qui était le diable. Qui abaissait le salaire ou qui coupait ceux qui avait été trop mauvais. Diminution des heures et même quelques uns s'étaient vu suspendus.

- La cage t'attend à la maison, et ce soir, je vais te frapper comme jamais encore. Au pire, demain tu reviendras encore dans cette petite chambre pour être soigner. Mais je n'arrêterai pas.

Si Mike voulait le menacer, alors qu'il le fassse, cela n'aidait pas sa cause. Saido revenait seulement de retrouver sa frustration et sa haine. Lui qui fut si ''gentil'' en entrant, maintenant, il grondait intérieurement.

- T'es pas en position de force, ni pour poser tes conditions, alors arrête de faire ton petit malin. Tu me tapes sur le système.

Le blond viendra même lui giffler le visage. Ne croyez pas que c'était parce que vous étiez dans une salle de repos chez le médecin que lui allait s'empêcher de vous frapper. Au contraire, au moins, les soins viendront simplement plus rapidement. Et puis,voila une deuxieme frappe sur l'autre joue.

Certes, Mike pouvait toujours essayer de jouer n'importe quelle carte pour essayer de se défaire des liens que Saido posait autour de lui. Se débattre autant qu'il le désirait, car le blond avait pris une décision et il allait s'y tenir. Mike avait beau joué les sarcastiques ou vouloir le pousser, mais Saido ne fit que pencher la tête. Cette fois, ce n'est pas une giffle mais un poing fermé qui s'abattit sur la joue tendue. Pensiez-vous vraiment qu'il ne le ferait pas ? Surtout en lui apprenant la nouvelle qu'on retrouvait la mémoire.

- Certaine chose se doive de rester enfuit a jamais. Et comprend une fois, tu vas devoir t'adapté car pour l'instant ton comportement de rebelle m'énerve a un tel point que je risque moi aussi de te détester.

La première frappe était tombé, et l'avais mis dans une telle fureur noire, qu'il attrapa la belle robe bleue du malade pour le soulever. Les yeux de Saido était sombre, les sourcils vers le bas. Preuve que plus rien maintenant ne pourrait l'arrêter. Un deuxième coup frappa dans le ventre, entrant dans cette chair pour aller droit vers le foie. Encore une frappe au niveau du visage.

- C'est donc cela ? Tu veux vraiment retrouver la mémoire ? Que je me déteste à ne plus jamais vouloir me montrer devant toi ?

Un nouveau coup dans le ventre, placé bien au milieu de ce dernier. Et a aucun moment, il ne lâcha le colet de Mike.

- Tu vas regretter tes mots d'aujourd'hui.

La haine, la peur que Mike le déteste une fois les souvenirs retrouvés. qu'il ne veuille plus de lui encore une fois. Cette peur si forte, un sentiment qu'il ne pouvait retenir.

- SALE NOUMIN DE MERDE !!!

Un nouveau coup sur le visage, bien au niveau de la machoire et il relâcha en même temps le corps de Mike, qui risquait sûrement de baloter et de tomber, mais ça Saido n'en avait que faire. Il se sentait si mal intérieurement et en plus, sa migraine était maintenant revenue.

Quel magnifique regard, les yeux humides, cette main levé vers lui. Mike semblait si faible, livré à lui-même qu'il s'abaissait enfin à lui demander de l'aide. Disant son nom avec une voix faible, mais à la fois drôlement mignonne. Saido pencha la tête sur le côté, un sourire se voulait chaleureux. Ainsi, il se pencha pour prendre le bras tendu. Il n'en resta pas là, se penchant même complètement pour soulever Mike par les fesses et une main dans le dos.

- Tu devrais vraiment avoir honte de me regarder ainsi. Surtout dans ton état. Ce n'est pas raisonnable, mon petit Mike.

On le déposa dans le lit, le bout des doigts caressèrent le visage, lui écartant les mèches de cheveux blanches qui lui barraient la joue.

- Je ne te frappe que parce que tu le mérites. Tu sais bien que je ne tolère pas qu'on me tienne tête.

On lui caressa la tempe, comme s'il la flattait. Ne chercher pas, Mike qui semblait mal en point et lui qui le trouvait plus attirant que jamais.

- Surtout que je t'avais demandé de te reposer... tsss tsss tsss... tu n'en fais qu'à ta tête et regarde où cela t'a mené. Tu sembles encore plus faible, tu as le visage tout boursouflé.

Et lui, qui justement s'amusait à appuyé là où il venait de frapper. Vraiment aucune compassion. Peut-être se nourrissait-il justement de ce plaisir intense qu'il ressentait de l'avoir battu, et qu'il jouissait intérieurement de la puissance que cela lui donnait.

- Repose-toi, cette fois. Ok. Le médecin va t'emmener des anti-douleurs.

Un baisé sur le menton, encore là où il a frappé. Oui il prend un malin plaisir à le voir gémir de douleur et surtout, il aimait bien embrasser là où il l'avait blessé. Un vrai petit sadique le Saido. Et oui, si vous vous demandez, il était en pleine érection. Ça l'avait excité, ou l'excitait encore de voir Mike si soumis ou plutôt si faible devant lui. Dommage, le travail nous appelait car en d'autres temps, on serait aussi en train de lui faire du rentre dedans.

C'est ainsi que Saido ira ouvrir la porte pour appeler le médecin, à qui il donna les instructions des anti-douleurs, et surtout d'y aller avec une bonne dose. N'oublions pas aussi la demande de déplacer le lit prêt d'une fenêtre pour permettre à Mike de respirer de l'air frais.

Saido se tourna vers Mike, une dernière fois. Sa demande était bien exagéré, et surtout c'est a lui de décider si oui ou non mike y retournerait. Le demander ne ferait qu'empirer les choses. Ou plutôt lui faire décider qu'il ne devrait pas optempérer à sa demande.

- Oh, Mike, tu veux jouer ? CE que tu es coquin quand tu veux. Il fallait le demander plus tôt. Tu as raison, il est temps que tu reviennes dans mon lit.

Il aurait peut-être été plus sage de choisir la cage, car le ton employé n'augurait rien de bien joli. Saido dû avoir une petite idée derrière la tête. Et surement pas des plus charmantes vu son humeur du moment. Il referma la porte de la chambre d'examen, pour remonter à son bureau. La journée était loin d'être terminer pour lui. Et maintenant, il avait aussi des préparatifs pour la nuit. Il demanda à son secrétaire de lui commander le repas du soir. De faire livrer le tout vers 19h30, puis il l'envoya faire quelques emplettes. Le reste de la journée fut tranquille, ou plutôt le petit train-train quotidien. Des employés a suspendre, d'autres a engagé pour remplacer ceux perdu. Des rencontres surprises dans certains de ces secteurs d'activités. Au moins, ca lui permit d'oublier sa frustration.

[Fin du rp]